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JEAN PIERRE VALLARINO
Jean-Pierre Vallarino

Jean-Pierre Vallarino, né à Nice le 30 mai 1949, est un prestidigitateur français, spécialiste en close-up, et en particulier en cartomagie..

Biographie ...

Jean-Pierre Vallarino est d'abord photographe, avant de devenir illusionniste.

À l'âge de 18 - 19 ans, un ami de ses parents lui fait un tour de pièce qui le subjugue. Il s'inscrit alors dans un club de magie niçois où il reste deux ans. Entre 1970 et 1971, il rencontre le « professeur » Philippe Fialho qui, avec Jacques Tandeau, a fait venir de grands magiciens américains en France (dont notamment Dai Vernon, Fred Kaps (en), Ed Marlo (en) et John Hamman (en)), dans une villa de la Côte d'azur où J.-P. Vallarino a pu bénéficier de leur présence et de leurs présentations. Après le départ de Fialho, il s'éloigne de l'illusionnisme et arrête de pratiquer pendant une quinzaine d'années1.

Dans les années 1980, suite à une rencontre avec Richard Vollmer, il recommence à s'y intéresser et devient professeur de magie dans l'Association Nice-magie. Il n'y reste que quelques années, avant de fonder le Topic Magic Club, une association indépendante1. Pendant une dizaine d'année, il monte successivement quatre magasins de magie (chacun durant approximativement deux ans) sur Nice et donne des cours de magie des pièces et des cartes. Il sort en 1990 la cassette Cartes fantaisies qui le fait connaitre à travers le monde. Richard Ross l'incite alors à aller se présenter au concours de la FISM à Lausanne, qu'il gagne avec sa routine Champagne. Il abandonne alors son métier de photographe pour se consacrer à l'illusionnisme.
Prix

1991 : Prix Mondial à la FISM, routine Champagne. Voir.

Orientations artistiques

Jean-Pierre Vallarino recherche avant tout l'esthétisme, l'élégance et la fluidité. Trouvant les boniments souvent décevants, il préfère généralement présenter ses tours en musique1.

Il est fasciné par la technique et le travail : « La technique est génératrice de beaucoup de joie », « Le secret c'est le travail »1. Il cherche à esthétiser ses gestes, et limite les procédés de manipulation comportementale (en général liés au langage)1.

Son public est essentiellement un public de magicien. Vallarino n'aime pas la magie événementielle (séminaires, galas, restaurants) car pour lui table-hopping et magie de cocktail sont, par essence, toujours présentés dans de mauvaises conditions (debout, peu de place, gens distraits...), ce qui limite les possibilités et nuit à l'esthétisme. Il préfère faire de la magie en se sentant chez lui, avec des spectateurs intéressés venus d'eux-mêmes, ce qui lui permet de choisir son atmosphère et de scénariser ses tours1.